Accident vasculaire cérébral (AVC), accident cardiovasculaire, définitions, cardiologie

Publié le par lespilulesquituent

audio du professeur Turcotte
 
Depuis la nouvelle norme que vienne d’édicter les États-Unis par la voix de L’American Heart Association (AHA) et l’American College of Cardiology (ACC), presque la moitié (47%) de la population va pouvoir entrer dans le clan des hypertendus. En effet, il a été décidé d’abaisser le seuil de 140/90 mm Hg à 130/80 mm Hg.
 
Un accident vasculaire cérébral (AVC), parfois appelé « attaque cérébrale », est un déficit neurologique soudain d’origine vasculaire causé par un infarctus ou une hémorragie au niveau du cerveau[1].
 
Une maladie, un état, un effet secondaire, etc. sont iatrogènes lorsqu’ils sont occasionnés par le traitement médical. En grec, le mot signifie littéralement « provoqué par le médecin » (iatros : médecin ; génès : qui est engendré), ou par d’autres professionnels de la santé, par exemple par un pharmacien
 
Une ischémie (prononcer /is.ke.mi/) est la diminution de l’apport sanguin artériel à un organe. Cette diminution entraîne essentiellement une baisse de l’oxygénation des tissus de l’organe en dessous de ses besoins (hypoxie) et la perturbation, voire l’arrêt, de sa fonction.
 
La plupart des AVC sont ischémiques, ce qui signifie qu’ils surviennent à la suite de l’interruption de la circulation sanguine dans le cerveau par un caillot. L’accumulation de plaque (dépôts adipeux, calcium et tissus cicatriciels) est responsable de la plupart des AVC ischémiques, en rétrécissant les artères qui alimentent le cerveau en sang et en gênant, ou même en obstruant, la circulation sanguine. Ce « rétrécissement » est appelé athérosclérose. Il y a deux types d‘AVC ischémique :
Les AVC thrombotiques sont occasionnés par un caillot sanguin qui se forme dans une artère qui mène directement au cerveau.
Les AVC emboliques se produisent quand un caillot se forme ailleurs dans l’organisme et voyage par la circulation sanguine jusque dans le cerveau. Un ICT (ischème cérébral transitoire) ou mini AVC, est provoqué par une interruption temporaire de la circulation vers le cerveau. Les symptômes (signes avant-coureurs) sont semblables à ceux d’un AVC ischémique, mais s’estompent d’eux-mêmes en quelques minutes ou quelques heures. Plusieurs personnes peuvent subir un ICT sans s’en rendre compte. Un ICT constitue un important signe avant-coureur qui fait augmenter vos risques de subir un AVC en bonne et due forme.
 
Les AVC hémorragiques sont causés par un saignement incontrôlé à l’intérieur du cerveau. Ce saignement interrompt la circulation sanguine normale au cerveau et tue les cellules cérébrales par l’inondation de la région sanguine au point de fuite ou par le manque du sang au-delà de cette dernière. Il existe deux types d’AVC hémorragiques :
L’hémorragie subarachnoïde consiste en un saignement incontrôlé à la surface du cerveau, dans la région située entre le cerveau et la boîte crânienne.
L’hémorragie intracérébrale qui survient lorsqu’une artère située à l’intérieur du cerveau se rompt.
 
Le véritable danger vient de 5 % d’entre eux, baptisés leaders d’opinion clé, achetés et inféodés à l’industrie, à coup de contrats personnels, déclarés ou non, d’enveloppes en liquide, en général à l’étranger, et qui atteignent de 20.000 à 500.000 € par an ou plus, selon l’importance des marchés qu’ils assurent à l’industrie dans leur pays. Ils la servent à toutes les étapes du parcours d’un médicament nouveau. Ils cosignent les yeux fermés les articles rédigés par les firmes, les présentent dans les congrès qu’elles financent, déterminent la position des sociétés savantes qui, financièrement, dépendent à 90 % de l’industrie, et sont toujours choisis, à cause de la notoriété médiatique que leur assurent les firmes, comme experts par les agences d’État, imposant ainsi les autorisations de commercialisation (AMM), empêchant les retraits du marché, assurant le remboursement maximal des médicaments et déterminant les recommandations officielles des agences, de telle sorte qu’en pratique, à travers eux, c’est l’industrie qui tient elle-même la plume des médecins prescripteurs.
 
puisque 56% d’entre eux, tous pays confondus, avouent qu’ils peuvent cacher une partie de la réalité à leurs patients, par exemple en leur présentant plus favorablement les risques d’une intervention ou d’un traitement thérapeutique.
 
« L’industrie, puis les agences de santé et les médecins ont redéfini l’hypertension à 14, contre 16 auparavant. Alors que la tension moyenne de la population se situe aux alentours de 13. Ça a l’air de rien comme ça, je n’arrive pas à réveiller les gens à ce sujet, mais qu’est-ce que cela signifie ? » Le professeur émet un bref silence avant de hausser le ton. « Cela veut dire quadrupler le marché des antihypertenseurs, parce qu’il y a quatre fois plus de gens qui ont une tension entre 14 et 16 ! »
 
« L’industrie, puis les agences de santé et les médecins ont redéfini l’hypertension à 14, contre 16 auparavant. Alors que la tension moyenne de la population se situe aux alentours de 13. Ça a l’air de rien comme ça, je n’arrive pas à réveiller les gens à ce sujet, mais qu’est-ce que cela signifie ? » Le professeur émet un bref silence avant de hausser le ton. « Cela veut dire quadrupler le marché des antihypertenseurs, parce qu’il y a quatre fois plus de gens qui ont une tension entre 14 et 16 ! »
 
Prenons le cas de la Société Française de Cardiologie,
  • fin 2013 sur les 43 membres du conseil d'administration 2012-2016, 31
    déclaraient des liens avec un ou plusieurs organismes pharmaceutiques (dont plusieurs commercialisent des statines) et 4 personnes n'apparaissaient tout simplement pas sur la liste. Je n'ai pas examiné les autres personnes, mais pour les curieux voici le lien : SFC : Déclaration de Relations Professionnelles 2013

  • D'autre part, il est des situations qui m'interpellent, comme le financement de cette même SFC par les laboratoires Servier et ce malgré l'affaire du tristement célèbre Médiator[16] [17].

  • LA SFC le reconnaît d'ailleurs elle-même en parlant desrelations de partenariat que cette société peut être amenée à développer avec l’industrie du médicament, du matériel et des dispositifs médicaux. toute en évitant soigneusement de citer pour quelles sommes ces mêmes industries la finance... Mais il n'est qu'à voir la liste des
    partenaires du congrès de la SFC (12-15 janvier 2011)[18] pour en avoir une petite idée !

  • Pour ce qui est de l'European Society of Cardiologie ou de l'European Atherosclerosis Society,
    c'est extrêmement nébuleux. Je n'ai pas réussi à trouver de lien vers la présentation des conflits d'intérêts; par contre en fouillant sur le web j'ai trouvé plusieurs documents officiels citant les conflits d'intérêts des membres de ces 2 sociétés à l'occasion de diverses publications. Voir celui-ci, ou encore celui-ci et aussi celui-là. Époustouf

Publié dans avc

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