Cardiologie : « plus la cardiologie prétend nous protéger, plus la mortalité cardiaque s'accroit » philippe Even

Publié le par lespilulesquituent

Le véritable danger vient de 5 % d’entre eux, baptisés leaders d’opinion clé, achetés et inféodés à l’industrie, à coup de contrats personnels, déclarés ou non, d’enveloppes en liquide, en général à l’étranger, et qui atteignent de 20.000 à 500.000 € par an ou plus, selon l’importance des marchés qu’ils assurent à l’industrie dans leur pays. Ils la servent à toutes les étapes du parcours d’un médicament nouveau. Ils cosignent les yeux fermés les articles rédigés par les firmes, les présentent dans les congrès qu’elles financent, déterminent la position des sociétés savantes qui, financièrement, dépendent à 90 % de l’industrie, et sont toujours choisis, à cause de la notoriété médiatique que leur assurent les firmes, comme experts par les agences d’État, imposant ainsi les autorisations de commercialisation (AMM), empêchant les retraits du marché, assurant le remboursement maximal des médicaments et déterminant les recommandations officielles des agences, de telle sorte qu’en pratique, à travers eux, c’est l’industrie qui tient elle-même la plume des médecins prescripteurs.
 
audio du professeur Turcotte
 
dues à une réactions indésirables à la digoxine, la forme la plus utilisée de la digitaline (médicaments qui régulent la vitesse et la force des battements cardiaques) chez les personnes âgées. 2 Depuis le plus grand nombre 40% ou plus de ces personnes utilisent ce médicament inutilement (voir la discussion sur la digoxine ), bon nombre de ces blessures sont évitables.
 
Depuis la nouvelle norme que vienne d’édicter les États-Unis par la voix de L’American Heart Association (AHA) et l’American College of Cardiology (ACC), presque la moitié (47%) de la population va pouvoir entrer dans le clan des hypertendus. En effet, il a été décidé d’abaisser le seuil de 140/90 mm Hg à 130/80 mm Hg.
 
Les radiation médicales sont une cause très importante (sans doute la cause principale) de la mortalité par cancer aux États-Unis au cours du XXe siècle. La seconde est que la radiation médicale, a reçu, même à des doses très faibles et modérés, est une cause importante de décès par cardiopathie ischémique, le mécanisme probable est un rayonnement-induction de mutations dans les artères coronaires, ce qui entraîne chez les clones dysfonctionnels (mini-tumeurs) des cellules musculaires lisses.
Des millions de cas de cancer, et des millions de cas de maladie coronarienne, peuvent être évités grâce à des changements simples et systématiques dans la façon dont les médecins utilisent les rayons X. C'est le message dans ce monumental livre par l'une des autorités les plus distinguées du monde sur les effets des rayonnements sur la santé.
 
puisque 56% d’entre eux, tous pays confondus, avouent qu’ils peuvent cacher une partie de la réalité à leurs patients, par exemple en leur présentant plus favorablement les risques d’une intervention ou d’un traitement thérapeutique.
 
Les médicaments représentent le principal agent d’intoxication qui favorise les maladies cardiovasculaires
 
Cela en dépit du fait que les recherches montrent que globalement, à cet âge, l'hypertension artérielle n'est pas un facteur de risque majeur et qu'un taux élevé de cholestérol a peu d'effet sur le risque d'AVC, explique-t-il.
 
Des études suggèrent que plus de la moitié des gens ayant une hypertension légère sont traités par médicaments même s’il n’est pas démontré qu’ils réduisent la mortalité ou le risque de développer certaines maladies dans ce cas, soulignent Stephen A. Martin de l’Université du Massachusetts et ses collègues.
 
"...Le premier est le facteur nutritionnel, le deuxième est le facteur activité physique, le troisième est le facteur intoxication : le tabac, les polluants aériens, les polluants nutritionnels – les pesticides –  et surtout les médicaments. Les médicaments représentent le principal agent d’intoxication qui favorise les maladies cardiovasculaires. Et enfin le quatrième facteur est ce que j’appellerai les conditions d’existence, les difficultés de la vie (familiale, professionnelle) ou le stress (et inversement notre aptitude à surmonter ces difficultés) ce que j’appelle dans mon livre le sens de notre vie..."
"...Dans certaines circonstances, ces traitements peuvent être miraculeux. En phase aigüe d’infarctus, lorsque vous débouchez une artère et que vous posez un stent ou lorsque vous donnez de puissants traitements qui détruisent le caillot, immédiatement la personne se sent mieux, vous lui sauvez la vie !  Mais en prévention au long cours, tous ces traitements sont de façon générale inutiles et nuisibles, certains favorisent les complications comme je le montre dans mon livre, et surtout ils n’ont pas d’impact sur l’espérance de vie...."
 
« L’industrie, puis les agences de santé et les médecins ont redéfini l’hypertension à 14, contre 16 auparavant. Alors que la tension moyenne de la population se situe aux alentours de 13. Ça a l’air de rien comme ça, je n’arrive pas à réveiller les gens à ce sujet, mais qu’est-ce que cela signifie ? » Le professeur émet un bref silence avant de hausser le ton. « Cela veut dire quadrupler le marché des antihypertenseurs, parce qu’il y a quatre fois plus de gens qui ont une tension entre 14 et 16 ! »
 
Prenons le cas de la Société Française de Cardiologie,
  • fin 2013 sur les 43 membres du conseil d'administration 2012-2016, 31
    déclaraient des liens avec un ou plusieurs organismes pharmaceutiques (dont plusieurs commercialisent des statines) et 4 personnes n'apparaissaient tout simplement pas sur la liste. Je n'ai pas examiné les autres personnes, mais pour les curieux voici le lien : SFC : Déclaration de Relations Professionnelles 2013

  • D'autre part, il est des situations qui m'interpellent, comme le financement de cette même SFC par les laboratoires Servier et ce malgré l'affaire du tristement célèbre Médiator[16] [17].

  • LA SFC le reconnaît d'ailleurs elle-même en parlant desrelations de partenariat que cette société peut être amenée à développer avec l’industrie du médicament, du matériel et des dispositifs médicaux. toute en évitant soigneusement de citer pour quelles sommes ces mêmes industries la finance... Mais il n'est qu'à voir la liste des
    partenaires du congrès de la SFC (12-15 janvier 2011)[18] pour en avoir une petite idée !

  • Pour ce qui est de l'European Society of Cardiologie ou de l'European Atherosclerosis Society,
    c'est extrêmement nébuleux. Je n'ai pas réussi à trouver de lien vers la présentation des conflits d'intérêts; par contre en fouillant sur le web j'ai trouvé plusieurs documents officiels citant les conflits d'intérêts des membres de ces 2 sociétés à l'occasion de diverses publications. Voir celui-ci, ou encore celui-ci et aussi celui-là. Époustouflant, non ?
AVC : En augmentation spectaculaire aux Etats-Unis
Selon l’American Stroke Association, l’AVC est en cause pour un décès sur 18. Si les données préliminaires publiées récemment par les Centers for Disease Control and Prevention (CDC) montrent que l’AVC est devenue la quatrième cause de décès, selon l’American Stroke Association, l’AVC resterait en 3ème « position », avec 795.000 décès, chaque année, aux Etats-Unis
 
L’AVC est selon la définition internationale “un déficit neurologique soudain d’origine vasculaire”. Tout AVC comporte une lésion cérébrale responsable du déficit neurologique et une lésion vasculaire sous-jacente qui est la cause immédiate de l’accident et en explique sa brutalité.
On estime que sur au minimum 120 000 personnes victimes d’AVC, environ 30 000 vont mourir dans les premiers mois, 60 000 vont garder un handicap de sévérité variable et seulement 30 000 vont récupérer sans séquelles ou avec des séquelles minimes.
De plus, 25% des AVC surviennent chez les moins de 65 ans, et plus de 50% chez les personnes de 75 ans et plus
 
« Des chercheurs de la London School of Economics, du Harvard Pilgrim Health Care Institute de l’Ecole de Médecine de Harvard, et de l’Ecole de Médecine de l’Université de Stanford ont comparé les effets de l’exercice physique à celui des médicaments sur la mortalité de quatre maladies (prévention  secondaire des maladies coronariennes, réadaptation après AVC, traitement de l’insuffisance cardiaque et prévention du diabète).
La prévention secondaire est le traitement des patients ayant déclaré une maladie, pour éviter qu’elle n’entraîne des conséquences graves.
Ils ont analysé les résultats de 305 études randomisées en double aveugle impliquant 339.274 personnes et n’ont trouvé aucune différence statistiquement significative entre l’exercice physique et les traitements médicamenteux sur la prévention secondaire des maladies cardiaques et la prévention du diabète.
Quant aux patients victimes d’AVC, l’exercice était plus efficace que le traitement médicamenteux.
Pour le traitement de l’insuffisance cardiaque, seuls les médicaments diurétiques étaient plus efficaces que l’exercice, ainsi que tous les  autres types de traitement. » (1)
L’exercice physique, autant ou plus efficace contre les maladies cardiaques que les médicaments. Voilà une bonne nouvelle pour les malades qui n’auront plus à subir les effets secondaires des traitements médicamenteux, et pour les finances de la Sécurité sociale, qui n’aura plus à rembourser des médicaments devenus inutiles.
Mais peut-être certains malades du cœur seront-ils déçus, car faire de l’exercice leur paraîtra plus contraignant qu’avaler une simple pilule ?
 
Note de l’auteur du blog : il n’est pas question dans cette article de l’une des principales causes :  les prescriptions médicales !
 
le lorcainide, fut testé auprès d’une centaine d’hommes ayant subi une attaque cardiaque. Le taux de décès fut 9 fois supérieur chez les candidat ayant pris lorcainide que ceux qui ont pris le placebo. L’étudene fut jamais publiée et les résultats sombrèrent dans l’oubli.
Pourtant, à la même époque, les médecins ont commencé à systématiquement prescrire des médicaments anti-arythmie aux gens ayant subi une attaque cardiaque, par mesure de prévention, sans savoir qu’une étude avait démontré que c’était dangereux. Résultat : environ 100.000 personnes sont mortes avant que l’on ne se rende compte que c’était une mauvaise idée. Ces morts auraient pu être évitées si l’étude sur lorcainide avait
été publiée.
Il y a seulement la moitié des résultats d’essais cliniques qui sont publiés, et celles dont les résultats sont négatifs ont deux fois plus de chances de ne pas être publiées. Conséquemment, les informations disponibles aux médecins font en sorte de constamment surestimer les bienfaits des médicaments. Ainsi, comme les médecins sont maintenu dans l’ignorance, les patients sont exposés à des traitements inférieurs, inefficaces, non-nécessaires, plus dispendieux et/ou plus risqués, voire dangereux.
 
L'aspirine est le médicament le plus communément prescrit pour prévenir les problèmes cardiovasculaires. Mais une nouvelle étude montre que la prise d'aspirine ne présente aucun intérêt, à moins que vous ayez déjà fait une crise cardiaque. Sans compter ses effets secondaires négatifs.
Combien d’entre vous se sont vu prescrire par leur médecin de l’aspirine tous les jours pour prévenir les problèmes cardiovasculaires? Probablement beaucoup, puisque c’est aujourd’hui l’« arme préventive » la plus prescrite au monde. Pourtant, d'après une récente recherche parue dans Clinical Cardiology, cette pratique largement répandue ne servirait à rien. Cette étude observationnelle sur 33 000 patients considérés comme «à risque» (rencontrant des problèmes d’athérosclérose) montre que, à part si vous avez déjà subi un pontage coronarien ou une angioplastie, la prise préventive d'aspirine ne réduisait pas votre risque de faire une crise cardiaque ou un accident vasculaire cérébral. Et même pour 21 000 et quelques patients de l'étude ayant déjà eu une crise cardiaque, l'avantage comparatif de prendre de l'aspirine à titre préventif était mineur. Le risque de faire une crise cardiaque ou un AVC était de 10,7% pour les consommateurs d'aspirine, et de 10,5% pour les non-utilisateurs. Et puisque la prise d'aspirine peut par ailleurs augmenter le risque de saignements dans l'estomac et même le cerveau, elle ne devrait pas être prise de manière routinière, concluent les chercheurs de cette étude.
Cardiologie : « plus la cardiologie prétend nous protéger, plus la mortalité cardiaque s'accroit » philippe Even

Publié dans cardiologie, escrocs

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